Les deux mains sur la barre
Sommaire
*Le premier ministre affirmait récemment que la situation financière du Québec est aussi sérieuse que celles qui prévalaient au début des années 80 et au milieu des années 90. De telles affirmations sont absolument infondées et ne peuvent rester sans réponse.
Les souverainistes aujourd’hui, sont devant un champ de ruines. Il y a une confusion dans les esprits que je n’ai pas vue, moi, depuis très longtemps.
*Il y a quelques jours, je lisais une déclaration du ministre Martin Coiteux, président du Conseil du trésor, portant sur les programmes sociaux du Québec. Comme tout bon président du Conseil du trésor, il s’exprimait en chiffres.
Avec le soutien de la Grande-Bretagne, l’indéfectible allié des États-Unis, le président Barack Obama a ordonné une série de bombardements états-uniens sur l’Irak visant apparemment à vaincre l’armée rebelle de l’État islamique (EI).
*En 1865, quelques mois après sa conversion spectaculaire à la foi fédéraliste, George-Étienne Cartier rapportait une vision, non moins spectaculaire, dans laquelle il voyait la province du Bas-Canada se métamorphoser en « Soleil de la Confédération ».
*Montréal, le 15 septembre 2014
Monsieur le Premier Ministre,
Au lendemain du référendum écossais, notre barde national Gilles Vigneault a dit trouver dommage que le verbe avoir l’emporte une fois de plus sur le verbe être.
Conflits d’intérêts, sophismes délirants, contradictions flagrantes, sans oublier projections et contre-productivité navrantes.
L’Acte d’Union a été proclamé le 10 février 1841. Le choix de la date n’était pas innocent. Dans le Haut-Canada, elle marque l’anniversaire du mariage de la reine Victoria. Au Bas-Canada, elle se veut un rappel de celui du Traité de Paris de 1763 qui a consommé la Défaite.
Deux livres importants marquent la rentrée. « Libres d’apprendre. Plaidoyers pour la gratuité scolaire » (Écosociété), un ouvrage collectif sous la direction de Gabriel Nadeau-Dubois, et « Confessions post-référendaires » (Éditions de l’Homme) de Chantal Hébert et Jean Lapierre.
L’élection présidentielle brésilienne du 5 octobre prochain est d’une importance capitale pour toute l’Amérique latine et, compte tenu de l’appartenance active du Brésil au groupe dit des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), elle aura également des conséquences mondiales.
Serge Coulombe est professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. Dans un chapitre de la dernière édition de l’ouvrage collectif Québec économique, il démontre comment le boom pétrolier canadien et la non-intervention de la banque centrale ont nui à l’économie québécoise.
Au moment où ces lignes sont écrites, Pierre-Karl Péladeau est un candidat pressenti à la direction du Parti Québécois. C’est la première fois qu’un homme d’affaires de cette stature épouse la cause souverainiste.