par Pierre Dubuc
Les journalistes québécois semblent tout étonnés d’apprendre que l’imam Jaziri avait un casier judiciaire en France. Pourtant, leur collègue Fabrice de Pierrebourg avait révélé cette information et plusieurs autres faits troublants dans son livre Montrealistan.
Nous avons repris ces informations dans un article paru dans l’édition de mai 2007 de l’aut’journal et tracé un portrait fort troublant d’une certaine mouvance islamiste à Montréal. Voilà, ce que nous écrivions sur l’imam Jaziri à partir du livre Montrealistan.
Un chapitre est consacré à l’imam Saïd Jaziri, «l’homme qui soufflait sur les braises». Jaziri est cet imam de la mosquée Al-Qods de la rue Bélanger, qui est allé se promener dans les rues d’Hérouxville avec une femme voilée dès le lendemain de la publication du célèbre code de vie. De Pierrebourg décrit bien comment un débat comme celui sur les accommodements raisonnables est repris au vol par des extrémistes pour justifier leur rhétorique anti-occidentale.
Jaziri a déjà été condamné en 1994 en France pour «violences volontaires et dégradation» et expulsé vers la Tunisie où il affirme avoir été torturé et emprisonné pendant neuf jours. Il raconte à de Pierrebourg que sa situation s’est normalisée lorsqu’il a accepté de collaborer avec les services de sécurité tunisiens. Trois mois plus tard, il était de retour en France. Arrêté une nouvelle fois, il aurait, selon ses dires, collaboré avec les services de renseignement français.
Arrivé au Canada en 1997, il obtient rapidement son statut de réfugié et devient résident permanent en 1999. En trois ans, il récolte 700 000 $ pour ouvrir la mosquée Al-Qods. Plus tard, il projette de construire une mosquée d’au moins 20 millions de dollars au centre-ville de Montréal avec la contribution financière de l’Arabie saoudite. Il demande à l’administration municipale de lui céder gratuitement un terrain et des subventions au gouvernement du Québec.
Notre article traçait le portrait de toute une galerie de personnages inquiétants et s’interrogeait sur l’irruption sur la scène publique de la question islamique au lendemain du rapprochement entre les Québécois francophones et la communauté arabe lors de la manifestation contre la guerre au Liban.
L’article complet est disponible en cliquant ici.