La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) appuie les étudiantes et les étudiants qui manifestent aujourd’hui pour le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité. « Il faut cesser de voir l’éducation comme une dépense, car c’est un investissement pour la société. Nous déplorons le sous-financement postsecondaire supérieur et nous dénonçons la hausse des frais de scolarité qui représente un frein à l’accessibilité aux études supérieures et porte atteinte au droit à l’éducation », de dire le président de la CSQ, Réjean Parent.
Pour la CSQ, il est malhonnête d’invoquer les faibles coûts des droits de scolarité universitaire au Québec en comparaison de ceux des autres provinces pour augmenter les frais et justifier un désengagement de l’État.
Ce n’est pas en haussant les frais que les gouvernements régleront les problèmes de sous-financement.
Pour la CSQ, le financement public est essentiel à la réalisation de la mission publique de l’éducation portée par l’ensemble des établissements du Québec, tout ordre d’enseignement confondu et doit garantir l’accessibilité aux études postsecondaires.
La CSQ déplore aussi que certaines administrations collégiales aient brandi le spectre de la loi 43 pour empêcher le droit de grève bien légitime aux associations étudiantes alors que tout le monde sait que cette loi inique s’adresse aux employés du secteur public. « C’est un affront à l’intelligence des étudiantes et des étudiants, et, ceux qui ont recours à cet argument devraient avoir honte de le faire », de conclure Réjean Parent.
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