Fausses allégations de la zoothérapie (IV)

2008/09/08 | Par Charles Danten


« Acceptez comme thème de discussion une catégorie qu’on croit fausse expose toujours à un risque : celui d’entretenir, par l’attention qu’on lui prête, quelque illusion sur sa réalité. Pour mieux cerner un obstacle imprécis, on soulignera des contours dont on voulait seulement démontrer l’inconsistance; car, en s’attaquant à une théorie mal fondée, la critique commence par lui rendre une façon d’hommage. Le fantôme, imprudemment évoqué dans l’espoir de le conjurer définitivement, n’aura disparu que pour surgir de nouveau, et moins loin qu’on ne s’imagine du lieu où il était apparu en premier. »

Claude Lévi-Strauss

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Après avoir lu les chroniques précédente sur la zoothérapie, la tendance toute naturelle serait de jeter la pierre à l’industrie des animaux de compagnie. Mais ce serait une erreur fatale. En effet, l’industrie joue bel et bien un rôle, mais uniquement opportuniste. D’autres facteurs, aussi importants sinon plus sont en jeux.

LES CROYANCES ET LE SYMBOLISME

On mesure mal l’importance des croyances et du symbolisme sur la décision d’avoir un chien ou un autre animal.

Chaque espèce, chaque race, même sa couleur, a une signification symbolique cachée. Quand le « dossier » nommé « chien » ou « serpent » par exemple est sorti pour consultation de la « filière » mentale où il est classé inchangé depuis des siècles, l’esprit lit son contenu comme un robot.

Même notre langage est construit sur le monde extérieur et l’interprétation souvent fausses que nos ancêtres lui ont donnés à une époque où nous n’avions pas de science pour nous aider à déchiffrer le clair obscur des perceptions. On assignait arbitrairement aux animaux, aux plantes et aux objets des vertus, des vices ou une signification qui fait encore figure de vérité. Les mots « cochon », « sale chienne », « animal » « bête » « âne » par exemple sont encore couramment utilisé pour stigmatiser ou exclure un individu ou un groupe.

Ces idées souterraines qui font parties du credo fondateur de nombreuses cultures, expliquent non seulement la popularité de la zoothérapie, mais comme nous verrons dans une chronique ultérieure, le rapport aux animaux en général, une transposition inconsciente de nos complexes psychiques et symboliques. Ces notions profondément enfouies résistent à toute révision parce qu’elles font tellement partie de ce que nous croyons être vrai depuis si longtemps qu’elles échappent à la conscience devenant ainsi des dogmes.

UN GUIDE

Traditionnellement, le chien par exemple est considéré comme un guide et un berger.

« Les anciens Mexicains, explique Jean-Pierre Ronecker l’auteur du livre Le Symbolisme Animal, élevaient des chiens dont le rôle était de guider les défunts après la mort. On enterrait avec le cadavre un chien couleur de lion qui devait accompagner l’âme du mort. Parfois le chien était sacrifié sur la tombe du maître pour l’aider au cours de son long voyage post-mortem. En Perse, les morts, les malades et les vieillards étaient littéralement jetés aux chiens pour des raisons semblables. »

L’image du bon St Bernard — une race de chien qui n’est ni meilleure ni pire qu’une autre — qui sauve les pèlerins perdus dans la montagne ou enseveli sous une avalanche a fortement marqué l’imaginaire collectif. Bien des gens sont convaincus que leur bon toutou va les défendre, les guider vers le salut, ou les aider à devenir plus heureux. La civilisation occidentale est elle-même construite sur le modèle du berger qui guide son troupeau avec l’aide de ses fidèles chiens. « Dieu créa l’homme, et le voyant si faible, lui donna le chien! » a dit Victor Hugo.

L’aura entourant les chiens guides — qui servent désormais de faire valoir à toute l’industrie de la zoothérapie — s’explique essentiellement par ces idées fantômes qui hantent encore le grenier mental de la collectivité.

Au cœur de la zoothérapie, il y a l’idée ésotérique que les animaux en soi, de par leur nature toute spéciale — impossible, évidemment, à qualifier ou à quantifier par la méthode scientifique — ont sur nous des effets magiques où surnaturels, que par leur seule présence près de nous, ils ont le pouvoir mystérieux de nous transformer, de nous guérir et de nous remettre sur le droit chemin (voir DES IDÉES BIZARRES dans la partie III sur la zoothérapie).

Dans cette perspective, récemment, aux nouvelles de Radio Canada, dans un reportage tout ce qui a de sérieux, conçu, filmé et narré par des journalistes adultes et vaccinés, on a fait l’éloge d’une psychothérapeute québécoise, que je préfère ne pas nommer, qui a placé des animaux partout dans sa clinique en pensant que ceux-ci avaient la capacité, en leur envoyant des ondes où je ne sais quoi, d’apaiser et d’aider ses patients à guérir, autant dire miraculeusement.

Or, je veux bien le croire, bonté divine, mais vous avouerez tout de même que c’est pousser l’enveloppe un peu loin. Pendant que vous y êtes madame la psychothérapeute et messieurs les journalistes de Radio Canada, vous qui ne manquez pas une occasion de faire l’éloge de la zoothérapie, allez donc dire ça, avec un tel sérieux, à un éleveur de vaches laitières, de cochon ou de volailles qui s’échinent comme un esclave, 25 heures par jour, 366 jours par année, pour rejoindre à peine les deux bouts, que ses animaux ont le pouvoir magique de faire sa vie plus belle. Il va penser que vous vous moquez de lui s’il ne vous lance pas à la figure une bonne pelletée de fumier.

UN FAIRE VALOIR MORAL

Dans la liturgie chrétienne du Moyen Âge, explique l’historienne Rosalind Hill, notamment chez St François D’Assise, le saint des animaux, on retrouve d’autres notions aussi fausses que tenaces comme celle voulant que ce sont les bêtes plutôt que les hommes qui sont les plus aptes à reconnaître la sainteté ou la bonté d’une personne.

Selon cette version des choses, comme les animaux sont en général perçus comme de meilleurs juges de caractère que les humains, dans l’esprit du plus grand nombre, réussir à faire manger un animal dans sa main, l’apprivoiser, et se faire aimer par lui, est une
preuve de confiance de la part de l’animal qui en dit long sur les grandes qualités humaines d’une personne.

Les amoureux des bêtes étant généralement considérés comme de bonnes gens, dans les films grand public par exemple, voire en affaires, en politique et en amour, ces notions fausses qui font figure de lieux communs, sont souvent exploitées pour pincer le cœur du spectateur, du consommateur, de l’électeur ou d’un éventuel partenaire amoureux.

UN MOYEN D’ÉVOLUER

Selon l’ethnologue Français Éric Baratay, « pour l’Église chrétienne du 19e siècle se mettre à aimer les animaux [à la façon des saints comme St François], est un procédé fort ingénieux, pour établir parmi les hommes le règne pur de la charité […] Il s’agit d’extirper le goût du sang et de la cruauté, de rendre l’Homme meilleur pour ses congénères et donc de protéger l’humanité elle-même. »

Une littérature abondante de cette époque fait passer l’idée que les gens doivent être jugés à la santé de leurs animaux de compagnie, symbole d’une vie vertueuse.

Plusieurs personnalités saintes sont des végétariens notoires, un style d’alimentation communément associé à la non-violence et à la compassion. Dans la religion bouddhiste par exemple, la compassion envers les animaux est un signe de bonté et un haut niveau de réincarnation vers l’état de bouddha. On retrouve l’écho de ces notions fort discutables chez les anciens grecs comme Platon et dans toutes les religions du monde, du judaïsme au confucianisme et du taoïsme à l’hindouisme.

En France, même la fameuse loi Gramont — qui a des émules presque universels — voté le 2 juillet 1850 qui réprimait les mauvais traitements en publique des animaux domestiques avait entre autres des visées anthropocentriques : faire l’Homme meilleur.

UNE SCHIZOPHRÉNIE GÉNÉRALISÉE

Or, à en juger par la condition animale qui n’a fait que se détériorer depuis ses bonnes intentions, jouer à St François ne fait pas l’homme meilleur. Au contraire. L’évolution psychologique ou le darwinisme spirituel est un leurre (l’historien de la science Thomas Kuhn doute même du progrès scientifique en soulignant que la théorie de la relativité de Einstein est plus proche de celle d’Aristote qu’aucune des deux ne l’est de celle de Newton).

On efface pas sa cruauté ou sa violence en s’exerçant sur autrui de son espèce ou d’une autre, ou en s’efforçant de copier comme un perroquet un idéal quelconque de son invention. Le mimétisme et le refoulement conduisent irrémédiablement à un manque d’authenticité, une schizophrénie individuelle et sociale, l’Allemagne nazi étant une de ses manifestations la plus macabre. « L’animal qui est dans l’homme sa psyché instinctuelle peut devenir dangereux lorsqu’il n’est pas reconnu et intégré à la vie de l’individu », a dit Carl Jung.

UN MALENTENDU AUX CONSÉQUENCES IMPRÉVISIBLES

À une époque préhistorique, où il n’y avait pas de science pour distinguer la fiction de la réalité, l’Homme a fait plusieurs erreurs majeures qui allaient avoir des conséquences insoupçonnées non seulement sur notre espèce, mais sur toutes les autres.

Il a d’abord cru que le changement matériel et psychologique opérait de la même manière. Ainsi, puisqu’il fallait faire un effort pour aller du point A au point B, logiquement, il devait en être ainsi pour aller du mal à la bonté. En d’autres mots, à force de se raisonner, l’Homme a cru pouvoir un jour devenir meilleur comme il construirait un pont en suivant un mode d’emploi et en s’efforçant étape par étape d’atteindre l’objectif visé.

Cette notion erronée popularisée notamment par Platon — et reprise par presque toutes les religions du monde — et plus récemment René Descartes, est tellement bien ancrée qu’elle passe pour une vérité objective alors que c’est la simple invention d’une espèce qui cherche en vain à se défaire des facettes de son animalité qui posent problèmes dans un contexte environnemental où elles sont devenues déphasées par rapport à l’environnement naturel où elles ont été forgées au cours de millions d’années d’évolution.

Puis, sans doute inspiré par la nécessité vitale de fuir l’anxiété suscitée par un danger physique réel, nos ancêtres ont inconsciemment adopté la même stratégie pour composer avec une anxiété ou un malaise d’origine psychologique. Dans cette perspective, tourner le dos à ses problèmes psychologiques en fuyant dans un opposé ou une distraction quelconque, serait une transposition inconsciente de l’instinct de fuite commun à tous les animaux.

Cela s’est traduit par le positivisme vulgaire, le capitalisme suivi du consumérisme, une perversion inflationniste de nos instincts naturels caractérisée par la fuite en avant et le sentimentalisme (tous nos comportements névrotiques sont des perversions de nos comportements naturels : boire, manger, explorer, communiquer, se reproduire, etc.).

Par effet domino, ces erreurs de cause à effet — un des thèmes principaux de l’inclassable philosophe Indien Jiddu Krishnamurti — se sont soldées par un cloisonnement fatal entre la culture et la nature, en d’autres termes, l’observateur (la raison ou la pensée) et l’observé (notre corporéité ou les fonctions instinctives).

LE SCOTOME MENTAL

La scotomisation, selon le Petit Robert, « l’exclusion inconsciente d’une réalité extérieure du champ de conscience; un déni de la réalité, une forclusion, un mécanisme psychique par lequel des représentations insupportables sont rejetées avant même d’être intégrées à l’inconscient du sujet (à la différence du refoulement) », joue également un rôle de premier plan dont on mesure mal l’importance et qui expliquerait pourquoi les croyances et les traditions les plus absurdes sont si difficiles à changer.

Alors que notre œil capte sur la rétine le monde tel qu’il est, dans l'ombre, notre cerveau fait un travail d'édition, un couper coller, pour ajuster la réalité à l'idée qu'il s'en fait. Ce que nous voyons, lisons ou entendons est remanié pour concorder avec des notions apprises pendant notre apprentissage.

Je l'ai expérimenté de nombreuses fois. Lorsque j'étais vétérinaire par exemple, dans les périodiques médicaux que je lisais, notamment sur la vaccination et la zoothérapie, je soulignais au crayon gras uniquement les notions qui cadraient avec mes valeurs du moment, occultant tout un pan de la réalité contraire à mes convictions et à mes intérêts.

Plus tard, après avoir laissé ma profession, en feuilletant ces mêmes périodiques, cette dualité assez spectaculaire entre le bien (ce qui confortait mes certitudes) et le mal (ce qui menaçait mes certitudes) me sauta aux yeux comme un diable à ressort. Alors qu’auparavant seules les parties soulignées captaient mon regard, désormais, je voyais l’ensemble du texte.

LE BIAIS DE L’ENTHOUSIASME

Ainsi, les études sur la zoothérapie ayants le plus de chance d’être retenues et publiées, sont celles qui cadrent le mieux avec les intuitions dans l’air du temps, qu’elles soient fondées ou non. En d’autres termes, les évaluateurs, qui sont eux-mêmes sous l’emprise des paradigmes dominants, peuvent être biaisés dans leur sélection choisissant de préférence des études qui reflètent leurs croyances, en dépit de leurs mauvaises qualités scientifiques.

Les scientifiques Américain Beck et Katcher, ceux qui parmi les premiers avaient démenti sans équivoques les effets bénéfiques imputés à la zoothérapie, avaient aussi noté le biais attribué à l’enthousiasme qui peut porter des chercheurs, ou n’importe qui d’ailleurs, à conclure aléatoirement que les animaux peuvent avoir une influence autre que celle se limitant à une fonction de divertissement passager.

Autrement dit, les allégations des psychiatres Boris Levinson et David Servan-Schreiber, celles de Zoothérapie Québec et du Dr Pierre Déry, cités dans la première chronique sur la zoothérapie, ont eu un tel impact parce qu’elles concordent à la lettre avec nos superstitions les plus enracinées ; l’industrie, avec la complicité des médias, eux-mêmes victimes de leurs propres mécanismes mentaux, n’a fait que les exploiter en se cachant derrière les mots « docteur », « recherche », « thérapie », «majorité », « nécessité » et « amour » pour leur donner une légitimité qu’elles n’ont pas.

En définitive, pour en revenir à la citation du début de Claude Lévi-Strauss, l’autoritarisme, autant intérieur qu’extérieur, est un piège aussi difficile à éviter qu’à conjurer.


Pour ceux qui voudraient approfondir la question :

Albert Jean-Pierre, « L’Ange et la Bête : Sur quelques motifs hagiographiques », dans : B. Liset et G. Ravis-Giordani (éd.), Des bêtes et des hommes : un jeu sur la distance, éd. Du Comité des travaux historiques et scientifiques, p.255-265, 1995 ;

Baratay Éric, « Respect de l’animal et respect de l’autre, l’exemple de la zoophilie catholique à l’époque contemporaine », dans : B. Liset et G. Ravis-Giordani (éd.), Des bêtes et des hommes : un jeu sur la distance, éd. du Comité des travaux historiques et scientifiques, p.255-265, 1995; «Le Christ est-il mort pour les bêtes», Étude Rurales, janvier décembre, 1998, 147-148 : 27-48 ;

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Danten Charles, Un vétérinaire en colère, VLB, 1999;

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(view PDF file, 1,806k)
http://www2.vet.upenn.edu/research/centers/cias/pdf/Animal_Assited_Inter...
« As demonstrated, animal-assisted interventions draw from an impressive variety of disciplines and perspectives (e.g., genetics, biology, developmental psychology, psychoanalytic theory, behaviorism). Theories regarding the mechanisms responsible for therapeutic benefits tend to center on either the notion that animals possess unique attributes that can facilitate and contribute to therapy or the idea that developing a working relationship with an animal can lead to positive changes in cognition and behavior through the acquisition of novel skills and the acceptance of personal agency and responsibility. While impressive in their variety and scope, not a single theory that appears in this chapter has been adequately tested empirically, and most studies have returned equivocal or conflicting results when the necessary  testing has been attempted. »

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