Les auteurs sont respectivement président et secrétaire du SPQ Libre
On dit que 6 mois en politique, c’est une éternité. Dans le sens qu’il peut y avoir des revirements imprévus et imprévisibles. Dans le cas de la nouvelle recrue que Mme Marois présentera demain aux médias, l’environnementaliste Daniel Breton, ex-candidat NPD, il faut plutôt parler de 6 jours!
En effet, si on en croit Le Devoir du lundi 16 janvier, Daniel Breton assistait dimanche dernier, le 15 janvier, au débat de la course à la chefferie du NPD!
Citant Daniel Breton, le journaliste Marco Bélair-Cirino écrit : « Les députés ont la ‘‘responsabilité’’ de démontrer que le succès du NPD au Québec n'est pas qu'un ‘‘feu de paille’’ en accroissant l'effectif, selon le militant néodémocrate Daniel Breton, qui est également président de Maîtres chez nous au 21e siècle ».
Lors de cette assemblée du NPD, les candidats à la chefferie ont fait « leur mea culpa » en disant regretter « de ne pas s’être opposés davantage à la nomination d’unilingues anglophones ».
On devrait normalement s’attendre à ce que Mme Marois demande demain à M. Breton, qui a été candidat du NPD dans la circonscription de Jeanne-Le Ber en 2008 et qui a appuyé Jack Layton lors de la dernière campagne électorale, qu’il fasse son « mea culpa » en souhaitant que le NPD ne soit qu’un « feu de paille » et que le Bloc augmente ses effectifs!
Mais, qui sait? De ce temps-ci, 6 heures en politique est une éternité!
Photo : Rue Frontenac
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