Refaire de l'éducation une priorité nationale

2015/02/24 | Par Alexandre Cloutier

Après Gaétan Lelièvre et Véronique Hivon, j'ai eu l'honneur d'annoncer l'appui à ma campagne d'un troisième ministre de notre dernier gouvernement – et non le moindre – cette semaine. Le doyen de l'Assemblée nationale et membre de la grande équipe de René Lévesque en 1976, François Gendron, s'est joint au mouvement de renouveau que nous sommes à bâtir au Parti québécois et à travers tout le Québec.

François Gendron partage plusieurs de mes priorités, notamment celles de l'éducation et du développement régional. Réformateur dans l'âme, il est convaincu que le Parti québécois doit se renouveler et recommencer à additionner, si nous souhaitons mener notre projet de pays à destination.


Miser sur les talents de notre jeunesse

« Le Québec moderne s'est développé au même rythme que son système d'éducation, et notre avenir continue d'y être intimement lié. C'est en misant sur les talents de notre jeunesse que nous pourrons exceller et nous distinguer, chez nous comme à l'international. Alexandre l'a bien compris », souligne François Gendron, un ancien ministre de l'Éducation.

C'est effectivement l'une de mes plus sincères convictions : les pays qui seront au sommet dans 20 ans sont ceux qui auront la jeunesse la mieux formée et la plus éduquée. C'est pourquoi nous devons refaire de l'éducation une priorité nationale au Québec.

Dès novembre, j'ai proposé de réintroduire la taxe sur le capital des institutions financières – abolie par les libéraux en 2007 – pour investir 500 millions $ dans 13 propositions pour notre système d'éducation. Vous pouvez relire ces propositions ici.

En cette semaine des Journées de la persévérance scolaire, il est important de se rappeler qu'encore en 2015, 30% de nos jeunes atteignent l'âge de 20 ans sans diplôme en poche. Le Québec est aussi aux prises avec le plus haut taux de décrochage universitaire en Amérique du Nord. Le tiers des étudiants qui amorcent un baccalauréat au Québec n'obtiennent jamais de diplômes, contre seulement 12% en Ontario. Cela nous coûte cher en argent et, surtout, en talent.

Nous devons, dès maintenant, nous doter d'une Politique nationale de la persévérance scolaire pour le primaire et le secondaire, augmenter le soutien pédagogique des étudiants en difficulté au cégep et créer des bourses à la persévérance universitaire, afin de donner une tape dans le dos à ceux qui sont le plus à risque de décrocher.

Je nous propose, aussi, d'offrir la gratuité scolaire effective à 50% des familles du Québec, pour dire aux jeunes Québécois qu'ils peuvent aller au bout de leurs rêves, peu importe leur situation financière.

Enfin, je souhaite que nous valorisions davantage le rôle de nos enseignants et de nos enseignantes, les principaux acteurs de la réussite de nos jeunes.

Mon ambition, c'est de léguer aux Québécois et aux Québécoises le meilleur système d'éducation au monde. Ensemble, nous avons tout ce qu'il faut pour y parvenir.