Au Québec, on ne ferme pas d’université!

2015/11/05 | Par FQPPU

La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) dénonce avec véhémence les nouvelles attaques du ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche envers le réseau universitaire québécois. La TÉLUQ pourrait, laissait-il entendre il y a quelques jours, être carrément abolie, sans autre débat ou discussion.
 
« Jamais, depuis 40 ans, une université québécoise n’a fermé ses portes » lance Jean-Marie Lafortune, président de la FQPPU. « Réduire la diversité des sources de production et de transmission des connaissances est préjudiciable à la démocratie. L’autonomie des universités est aussi primordiale dans une société du savoir. Agir de manière cavalière et improvisée comme le fait le ministre démontre une grave incompréhension du milieu. »
 
« Le réseau universitaire québécois s’est construit en réponse à des besoins concrets auxquels il continue de répondre. Jouer avec ses composantes, comme le fait actuellement le ministre Blais avec la TÉLUQ, est nuisible à son fonctionnement et à son intégrité, mais surtout insécurise les 18 000 étudiants inscrits et le personnel qui les dessert », ajoute Monsieur Lafortune.
 
La FQPPU presse le premier ministre du Québec de rappeler à l’ordre son ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui erre lamentablement dans sa quête d’« économies » réalisées sur le dos des étudiants et qui compromet le développement de la société québécoise.
 
La FQPPU représente les professeures et professeurs des universités québécoises sur la scène nationale et internationale.
 
Depuis 1991, la FQPPU représente les professeures et professeurs des universités québécoises sur la scène nationale et internationale.