« J’ai deux équipes qui se dirigent vers l’hôpital Anna-Laberge à Châteauguay. Des représentants des syndicats de l’hôpital ont informé leurs membres pour qu’ils signent la pétition », de nous informer Denis Maynard, le responsable de la caravane des Cols bleus regroupés de Montréal.
La caravane parcourt le Québec à la recherche d’appuis contre le Pacte fiscal intervenu entre le gouvernement du Québec et l’Union des municipalités.
Denis se réjouit de l’accueil rencontré à Gatineau, après celui de l’Abitibi, que nous avons relaté dans un précédent article.
« À Gatineau, nous avons été reçus par l’assemblée syndicale des Opérateurs de machinerie lourde, le local 791 de la FTQ. Les gars ont rapidement compris que, si le gouvernement donnait suite à sa menace de déposer un projet de loi qui autoriserait les municipalités à décréter les conditions de travail des employés municipaux, c’est le droit à la libre négociation qui était en jeu et que ça pourrait éventuellement les toucher, même s’ils font partie du secteur privé. Ils ont tous signé la pétition », raconte le responsable de la caravane.
Denis est particulièrement fier de l’accueil enthousiaste reçu dans les cégeps. « Je dis bravo aux jeunes. Ils comprennent que notre combat, c’est leur avenir. »
À Gatineau, la caravane a aussi rencontré Manon Massé et des membres de Québec solidaire, réunis au Marché de la solidarité sociale, et a aussi bénéficié de la collaboration du bureau du SCFP.
« Il y a un qui n’était pas content de devoir quitter Gatineau, c’est mon chien Bô, la mascotte de la caravane, raconte en riant Denis. Il s’était fait une blonde. Une belle Goldendoodle. Il faut dire que j’ai perdu le contrôle sur mon chien. Il se retrouve avec plusieurs maîtres, les six autres confrères et trois consoeurs qui m’accompagnent dans cette tournée ».
L’itinéraire des prochains jours est chargé. « De mémoire, je t’énumère nos prochains arrêts. Ce sera St-Hyacinthe, Drummondville, Lévis, Matane, Baie-Comeau, le Saguenay, puis Québec où nous arrivons le 11 mai, pour être présents pour la manifestation du 12 mai devant les 95e assisses annuelles de l’Union des municipalités du Québec. Après, on reprendra la route vers Sherbrooke en s’arrêtant dans les petites municipalités. Je ne peux te dire exactement le trajet, ça dépend des invitations que nous recevons».
Au moment de raccrocher, vendredi midi, Denis s’apprêtait à se rendre, avec une partie de son équipe, au campus Longueuil de l’Université de Sherbrooke. Mais, avant de nous quitter, il renouvelle l’invitation à nos lecteurs de signer la pétition pour la liberté de négociation, sur le site de l’Assemblée nationale, à l’adresse suivante : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-5901/index.html
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