« Le power trip fédéral en santé se poursuit et c’est la population qui est prise en otage. C’est risible de qualifier d’offre le nouvel ultimatum des libéraux tellement c’est en deçà des besoins du Québec. Les libéraux mettent en péril l’accessibilité aux soins au nom d’une joute politique dont les citoyens sont les grands perdants », a déploré Gabriel Ste-Marie.
Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de santé a vertement dénoncé l’attitude du fédéral dans les négociations sur le financement de la santé. Alors que le Québec et les provinces demandent aux libéraux d’annuler leur décision de faire passer la hausse des transferts en santé de 6 % à 3 %, les ministres Bill Morneau et Jane Philpott maintiennent la ligne dure.
Aujourd’hui, ils ont offert un ultimatum aux provinces en leur demandant d’accepter une entente autour d’une hausse du transfert à 3,5 % accompagnée d’une enveloppe de 11,5 G$ sur 10 ans dans des champs déterminés par le fédéral.
Avec cette offre, la participation fédérale au financement de la santé chutera à 20 % alors qu’elle a déjà atteint 50 %. Il n’y a pas eu d’entente avec le Québec et les provinces.
« Le ministre de la haute finance est complètement déconnecté des préoccupations des citoyens s’il pense que c’est acceptable de couper en santé. Les libéraux nous offrent le pire des deux mondes : les coupes de Stephen Harper avec les conditions du NPD. Alors que les besoins sont plus grands que jamais dans nos hôpitaux, le fédéral fuit ses responsabilités. Les Québécois et les Québécoises devront maintenir la pression contre ce gouvernement qui n’a à cœur ni nos malades ni nos professionnels de la santé », a conclu M. Ste-Marie.
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