Militante pacifiste pressentie pour le Nobel de la paix, Mère Agnès-Mariam de la Croix travaille d'arrache-pied à soulager le sort des civils syriens qui sont à la merci de bandes armées terroristes, aujourd'hui dans la Ghouta, banlieue de Damas, hier à Alep. Chaque fois que le gouvernement syrien libère des secteurs du territoire, dit-elle, on apprend que 25 % des femmes, y compris des jeunes filles, ont été victime d’agressions sexuelles. Elle en a recueilli de très nombreux témoignages. Mais le silence à ce sujet est total, surtout dans nos grands médias. On préfère protéger ces terroristes d'Al Qaeda, financés et armés par l'Arabie Saoudite, qui ont pris le contrôle de la Ghouta, il y a plus de 5 ans.
On se pose la question: comment on réagirait si des groupes, armés jusqu’aux dents par des forces étrangères, s’emparaient de banlieues entières de Montréal ou de Paris. Poser la question, c'est y répondre: on s’attendrait à ce que l’État les déloge. Mais pourquoi le deux poids deux mesures quand le gouvernement syrien fait justement cela?
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