Dans le cadre de la Semaine du français au travail, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), en collaboration avec le Secrétariat à la promotion et à la valorisation de la langue française du ministère de la Culture et des Communications, présente cette année une exposition qui retrace les 50 ans d’actions de la FTQ en matière de francisation. Cette exposition se tiendra dans le hall du Fonds de solidarité de la FTQ, situé au 545, boulevard Crémazie Est à Montréal. L’exposition peut aussi être visitée en ligne à l’adresse suivante : https://ftq.qc.ca/50ansfrancisation.
« C’est en novembre 1969, lors du 11e Congrès de la FTQ, que les délégués ont ratifié la première politique linguistique de la FTQ affirmant que “le français doit devenir la langue de travail normale et courante à tous les paliers de l’activité économique au Québec”. La FTQ est fière du chemin parcouru, bien que, encore aujourd’hui, le français reste menacé par l’envahissement de l’anglais dans le monde du travail et dans notre quotidien. Plus que jamais, il faut se retrousser les manches et prendre des actions pour imposer le français dans nos milieux », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
La francisation des entreprises n’est pas une tâche facile et pour y répondre, la FTQ annonce dans les années 1980 la création de son service permanent de la francisation qui coordonne les actions de la FTQ en matière de francisation : rencontre annuelle de francisation, bulletin Travailler en français, campagne d’affichage, campagne de sensibilisation dans les milieux de travail ou soutien aux comités de francisation pour ne nommer que ceux-là.
« Les défis que représente la francisation dans les milieux de travail et dans la société en général sont immenses. Plus que jamais, il faut serrer les rangs et ne pas hésiter à revendiquer le respect de notre langue qu’est le français. Ce n’est pas un secret, la mondialisation exerce une immense pression sur nos sociétés et nos organisations, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à revendiquer le respect de notre langue commune », conclut le président de la FTQ Daniel Boyer.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
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