L’auteur est directeur de l’Organisation québécoise de solidarité Internationale pour les droits humains
Encore une fois nous constatons que la gangrène de la violence ciblée contre le peuple et ses leaders sociaux et les défenseurs des droits humains. La répression et la violence militaire continuent par les escadrons de la mort dans ce pays sud-américain.
Au début de cette année, pendant le mois janvier 2020, plus de 20 leaders sociaux et défenseurs des droits humains ont été assassinés par les escadrons de la mort et d'autres ont disparu. La violence et répression militaire continue donc en Colombie.
L’accord de paix qu'ont signé les insurgés des FARC et le gouvernement ne marchent pas. Il n’y a pas de volonté politique de les faire marcher par le gouvernement.
L’Organisation Québécoise de Solidarité Internationale pour les Droits Humains (OQSIDH) est inquiète de cette vague de violence criminelle contre le peuple colombien, spécialement contre les travailleurs sociaux qui luttent pour faire respecter les droits du peuple. Ils sont de plus et chaque jour violentés.
Nous dénonçons fermement les risques que l’État colombien fait courir à son peuple et nous demandons au gouvernement de Ivan Duque de prendre les mesures rapidement pour arrêter cette vague de répression contre la population.
Au même temps nous faisons appel à tous les partis politiques et organismes sociaux et syndicales du Québec pour condamner cette violence criminelle.
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