Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, de même que les députés Simon-Pierre Savard-Tremblay et Sébastien Lemire, respectivement porte-parole en matière d’Aéronautique et porte-parole en matière de Développement économique et régional, de l’Entreprenariat et de l’Industrie entendent susciter une mobilisation en faveur de l’industrie aérospatiale afin de forcer le gouvernement Trudeau à s’en préoccuper.
« Le fédéral mine l’expertise et la part de marché de l’industrie navale du Québec. Le fédéral mentionne le secteur du transport électrique dans son discours, mais semble en voie de l’attirer en Ontario plutôt que de reconnaître l’expertise québécoise. On doit comprendre que l’absence de l’industrie aérospatiale du discours du Trône nous invite à nous inquiéter des intentions du fédéral à l’endroit de cet autre secteur crucial de l’économie québécoise. Malgré le contexte difficile, c’est une bataille qu’il faudra livrer », a déclaré Yves-François Blanchet.
« De tous les pays qui ont une industrie aérospatiale digne de ce nom, le Canada est le seul à n’avoir pas de politique pour en soutenir le développement. Avec la crise de la COVID qui frappe le secteur, il est plus urgent que jamais de corriger cela. Les avions sont cloués au sol, les activités d’entretien sont limitées au minimum et la demande pour les pièces s’est effondrée. Quant aux avions neufs, les carnets de commande risquent de demeurer minces pendant plusieurs années encore. Ça prend un soutien et ça presse! », a déclaré Simon-Pierre Savard-Tremblay, porte-parole en matière d’Aéronautique.
« Puisque le gouvernement semble à cours de vision et de volonté, j’entends soumettre le sujet au Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie pour susciter la mobilisation de tous les acteurs, dégager des pistes d’avenir et presser le gouvernement d’agir. Puisqu’il ne bouge pas de lui-même, forçons-lui la main! », a conclu Sébastien Lemire, porte-parole en matière Développement économique et régional, de l’Entreprenariat et de l’Industrie.
L’industrie aérospatiale est le premier exportateur du Québec, générant plus de 40 000 emplois directs et 100 000 indirects dans plus de 200 entreprises. Le Grand Montréal en est le troisième pôle sur la planète après Seattle (Boeing) et Toulouse (Airbus).
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