À l’occasion d’une journée de mobilisation en soutien aux membres d’Unifor de Shell présentement en conflit de travail, le président de la FTQ, Daniel Boyer, a annoncé une campagne de boycottage des produits de la compagnie.
« Cette richissime compagnie pétrolière refuse de traiter équitablement les travailleuses et travailleurs québécois, ça n’a pas de sens. La compagnie Shell veut nous faire croire qu’elle n’a pas les moyens d’offrir les mêmes conditions que celles prévues au contrat modèle des autres travailleurs et travailleuses de l’industrie au Canada, alors que ça n’implique qu’une vingtaine de personnes. On n’y croit pas. C’est la raison pour laquelle on invite la population à ne plus acheter leurs produits », a déclaré le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Depuis le début du lock-out le 27 novembre 2020, Shell refuse de négocier les clauses prévues au contrat modèle dans l’industrie pétrolière prétextant que la COVID-19 a changé la donne.
« Shell ne dupe personne. En fait, la compagnie cherche à profiter de la pandémie pour casser le règlement modèle qui fixe les conditions de travail dans l’industrie pétrolière au Québec et au Canada, et ça, c’est vraiment inacceptable », explique le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.
« C’est David contre Goliath. Mais les membres en lock-out ne sont pas seuls, car ils ont l’appui de milliers d’autres membres de la FTQ et d’Unifor. C’est la force de notre mouvement syndical. Nous ne les laisserons pas tomber », ont indiqué les dirigeants syndicaux.