
C’est bien de resserrer la vis pour défendre notre langue, de finalement prévoir mettre en pratique pour l’an prochain l’article 1 de la loi 104 voté en 2002 après un laxisme de 20 ans, mais ne devrions-nous pas tout faire pour aider les jeunes qui nous succéderont à aimer leur langue?
Au quotidien, la culture musicale francophone a pratiquement disparu des ondes de nos propres radios aux heures de grande écoute. Sous l’égide de CRTC, les stations appliquent comme bon leur semble le règlement de 65 % franco.
Au Québec, la télévision d’état et privée laisse de plus en plus de place à la musique anglophone. Du jamais vue. Même les «commerciaux» utilisent des chansons anglaises pour vendre leurs produits. Radios, télés, et leurs plateformes numériques sont les principaux influenceurs et propagateurs de notre culture et de notre langue. Alors, qu’attend le gouvernement du Québec pour exiger d’eux qu’ils participent à l’effort du sauvetage de notre langue ?
Du même auteur
2021/12/17 | La caricature de Phaneuf du 17 décembre 2021 |
Dans la même catégorie
2023/03/29 | Entrevue avec M. Pierre Curzi |
2023/03/22 | Langue : Quand le gouvernement détourne l’attention |
2023/03/22 | Halte au surfinancement des institutions de l’anglosphère |
2023/03/17 | Les cégeps anglos sont moins exigeants |
2023/02/17 | Le piège linguistique de notre condition politique |