Pourquoi pas un référendum sur le troisième lien ?  

L’auteur est l’ex-député fédéral de Montmorency-Orléans (1974-1984)
 

Le premier ministre François Legault aime se réclamer de l’appui massif des électeurs et électrices de Québec pour justifier son insensé projet de troisième lien entre Québec et Lévis. Il le faisait d’ailleurs encore au lendemain des récentes élections municipales. Or, les résultats de ces élections à Québec devraient l’inciter à cesser de raconter n’importe quoi à ce sujet.

En effet, le seul des cinq candidats à la mairie ayant appuyé sans réserve la construction d’un troisième lien, en l’occurrence Jean-François Gosselin, a récolté moins de 25% des suffrages. Ce résultat est d’autant plus révélateur de la tiédeur de l’électorat face à ce projet de troisième lien que Jean-François Gosselin en avait fait l’élément central de son programme électoral.

Dans ces conditions, le premier ministre Legault n’a d’autre choix que de consulter par référendum la population de la région de Québec et de s’engager à ne réaliser ce projet que s’il obtient une double majorité, c’est à dire sur la rive sud et sur la rive nord. Une telle consultation populaire s’impose avant de jeter à l’eau peut-être jusqu’à 10 milliards $ de nos impôts.

 
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