Les francophones d’Amérique doivent se serrer les coudes pour protéger le français

2021/12/10 | Par Bloc Québécois

La sauvegarde et l’épanouissement de la langue française sur le continent nord-américain ont été au cœur des échanges lors de la rencontre qui a récemment réuni les représentants de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, ainsi que Mario Beaulieu et René Villemure, respectivement porte-parole du parti en matière de Langues officielles et en matière de Francophonie internationale. Au cours d’une deuxième rencontre distincte, les représentants de la Société de l’Acadie et du Nouveau‑Brunswick (SANB), se sont entretenus avec M. Beaulieu et M. Villemure.

Les deux groupes ont discuté de leurs priorités respectives quant à l’éventuelle modernisation de la Loi sur les langues officielles, attendue en 2022. La Fédération des communautés francophones et acadienne était représentée par la présidente de la FCFA, madame Liane Roy, et le directeur général de la Fédération, monsieur Alain Dupuis. De son côté, la SANB était représentée par son président, Alexandre Cédric Doucet, accompagné de quelques représentants.

« Les francophones sont minoritaires au Canada et en Amérique du Nord et notre langue perd des plumes chaque année, au Québec, en Acadie et dans le reste du pays. Il s’avère donc logique pour nous de faire les efforts nécessaires afin de se serrer les coudes entre francophones, dans un esprit de respect de nos différences. La FCFA a été claire quant à son désir de se rapprocher du Québec. Ce désir est réciproque et le Bloc Québécois est prêt à collaborer avec eux », a affirmé Yves-François Blanchet suite à la rencontre.

Les discussions ont permis à la FCFA et à la SANB de faire connaître les modifications clés qu’elles souhaitent voir inscrites à la nouvelle loi. Le Bloc accueille celles-ci et tentera, dans la mesure du possible, de les porter au Parlement. Les deux groupes s’entendent pour dire qu’une reconnaissance du statut de précarité du français au Canada par le gouvernement est un bon premier pas, mais que si cette reconnaissance ne s’accompagne d’aucune mesure de protection additionnelle, ni de stratégie de promotion de la langue française, il ne s’agit que d’une coquille vide.

« Les canaux de communication sont ouverts avec les gens de la Fédération; c’est de bon augure pour l’amour de cette langue qui est nôtre », de conclure le chef du Bloc Québécois.