Cimenterie Ash Grove de Joliette : Rejet unanime d’une offre patronale

2022/01/12 | Par Unifor

Les membres des unités de la production et des bureaux de la section locale 177 d’Unifor ont rejeté unanimement une offre patronale présentée hier lors d’une assemblée syndicale.

Cette offre de l’employeur a été produite au terme d’un blitz de négociation tenu quelques jours avant Noël. Malheureusement, aucune entente de principe n’a alors été possible principalement en raison de la position de l’employeur qui a maintenu des demandes de concessions jugées inacceptables pour les travailleuses et travailleurs.

« Le résultat parle de lui-même. Après plus de sept mois de lock-out, nos membres sont toujours aussi déterminés à défendre leurs droits, l’employeur doit en prendre acte », a déclaré Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.

Le dirigeant syndical rappelle que les points en litige sont encore nombreux. « À partir du moment où on n’est même pas capables de s’entendre sur la liste de rappel, ça en dit long sur l’état des négociations. On n’a même pas abordé tous les autres aspects normatifs et encore moins le monétaire. On est loin d’une entente. Mais comme dans n’importe quel conflit de travail, il faudra bien trouver une porte de sortie. Je tiens à rappeler que c’est l’employeur qui a des demandes dans cette négociation. Le syndicat n’en a présenté aucune sinon celle de conserver ses acquis. Compte tenu du rejet unanime, il me semble que l’employeur devrait réviser ses positions », a commenté M. Gagné.

Il est question de prochaines rencontres de négociation en présence du conciliateur du gouvernement au cours des prochains jours.
 

Historique du conflit

Rappelons que les membres de la section locale 177 sont en lock-out illégal depuis le 22 mai dernier et légalement depuis le 3 juin. Malgré que des pourparlers se poursuivent avec l’employeur, le conflit perdure et de nombreux points sont toujours en litige. L’employeur tente d’arracher de nombreuses concessions aux membres de la section locale notamment sur la question de la sous-traitance. Tout cela dans un contexte où des dizaines d’entre eux perdront leur emploi en raison de la fermeture de deux fours sur quatre.