En réaction à l’annulation pressentie du projet d’agrandissement du collège Dawson, largement dénoncé par le Mouvement Québec français (MQF), son président, Maxime Laporte, a fait valoir : « Il appartient maintenant au gouvernement de confirmer la nouvelle. Si cela s’avère, nous pourrons alors faire état d’une victoire qui mérite d’être célébrée, car elle a été obtenue de haute lutte. Mais cette petite avancée ne doit pas nous faire perdre de vue que la vitalité de notre langue nationale est en proie à des périls infiniment plus graves ; des périls structurels. Il ne faudrait surtout pas que cette décision du gouvernement Legault serve de monnaie d’échange pour se ménager le courage de renoncer à l’octroi du Royal Vic à McGill — un scandale moral et politique qui vaut dix fois plus que feu l’agrandissement de Dawson — ou encore pour persister dans son refus inconsidéré d’appliquer la loi 101 au cégep. »
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