L’auteur est médecin vétérinaire. Il habite Maniwaki.
Déjà notée en 1546 par le médecin Frascator dans son livre, c’est dans les années 1920 que des auteurs évoquent la transmission aérienne des virus chez les humains et les animaux. Dans les années 40, 50 et 60, on a démontré que l’influenza, les rhumes, des bactéries (tuberculose) puis le SRAS en 2003, étaient transmis de façon aérienne. Idem chez les animaux où des virus, dont des coronas, ont été transmis entre fermes, par le vent, sur plus de 100 km dans le cas de la fièvre aphteuse.
Prévenus en février 2020 lors d’une conférence de presse à Pékin par l’épidémiologiste chinois Gui-Qiang Wang1, puis en mars par le coréen Kim Woo Joo2, les agences de santé savaient que la Covid pouvait être aéroportée à l’intérieur et contaminer des dizaines de personnes comme l’avaient démontré la secte Shincheonji ( Corée ) et la chorale de Mount Vernon ( USA ).
Donc la ventilation aurait dû être la priorité no 1 dès ce moment-là. C’est ce que les médecins-vétérinaires et les spécialistes des aérosols auraient recommandé si on leur avait demandé. Sachant que le deux mètres ne suffirait pas à l’intérieur, nous avons tenté trois fois de faire publier ce texte en 2020. À l’automne 2020, on savait que c’était le mode principal de transmission.
L’OMS et beaucoup de juridictions ont mis plus d’un an à reconnaitre ce qu’ils savaient au départ. Santé Canada ne l‘a reconnu qu’en novembre 2021 et Québec feint encore de l’ignorer. La facilité avec laquelle les pays démocratiques et l’OMS ont pu cacher la plus importante information à propos de ce virus est inquiétante.
Cette dissimulation a empêché que les individus et les organisations prennent les bonnes décisions en ce qui a trait à leur propre protection et celle du public. Ottawa et les provinces ont réussi a dépenser des centaines de milliards au nom de la Covid sans corriger la ventilation dans les hôpitaux, CHSLD, écoles, commerces, etc3.
Québec a ouvert les écoles sans régler le problème de la ventilation. Seule la Commission scolaire anglophone de Montréal a installé des purificateurs d’air. Pour le reste du Québec, la seule promesse ce sont des détecteurs de CO2.
Qui va calibrer ces détecteurs? L’INSPQ, qui semble toujours ignorer la transmission aérienne? Comment être assuré que la norme de 1000 parties de CO2 par million suffit pour éliminer les virus qui se répandent et remplissent une pièce comme la senteur de la fumée? Idem pour les purificateurs qui ne peuvent remplacer une véritable ventilation.
Les masques et la distanciation ont presque fait disparaitre grippes et rhumes. Si on avait corrigé la ventilation, combien de maladies, d’hospitalisations, de morts, aurait-on évité sur 10 ans4.
1-https://www.fmprc.gov.cn/mfa_eng/topics_665678/kjgzbdfyyq/CERC/P020200318830799676291.pdf
2-https://www.youtube.com/watch?v=gAk7aX5hksU
3-https://www.youtube.com/watch?v=8ubdB5n5k4w
4-Obliger des gens à travailler ou vivre dans des locaux ou des mesures scientifiques de qualité de l’air ne sont pas en place équivaut à être responsables pour des maladies et des morts qu’on aurait pu prévenir. https://theconversation.com/how-safe-are-ontarios-shelters-and-other-sha...
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