Trans Mountain est un gouffre financier sans fond

2022/02/25 | Par Bloc Québécois

Monique Pauzé, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement, réagit à l’annonce de la société publique titulaire du projet d’extension de l’oléoduc Trans Mountain, qui a confirmé un débordement des coûts de l’ordre de 70%, portant le total de l’entreprise à 21,4 milliards de dollars canadiens. En 2020, les coûts du projet étaient estimés à 12,6 milliards canadiens.

« Ce projet aberrant est un trou financier sans fond! Mauvais pour l’environnement, il fait obstacle à l’atteinte des cibles climatiques auxquelles le Canada s’est engagé et constitue une utilisation totalement inappropriée des deniers publics », dénonce la députée.

Il est aussi permis de douter du nouvel engagement de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, à ne plus utiliser de fonds publics pour ce projet : les deux institutions consultées par la ministre afin d’offrir à Trans Mountain le financement requis pour la poursuite du projet, soit BMO et TD, indiquentqu’une nouvelle participation publique demeure envisageable. « Il est donc légitime de se questionner sur la volonté réelle du gouvernement de cesser enfin de tirer à même les poches des contribuables afin de financer ce qui se révèle un fiasco, tant sur le plan financier qu’environnemental », avise Monique Pauzé.

« Encore une fois, nous sommes devant un manque de transparence dans ce dossier: les conseillers des banques BMO et TD ont-ils convaincu la ministre Freeland de saigner un peu plus les contribuables du Québec et du Canada? Il n’y a rien dans ce projet-là pour le Québec et le Bloc Québécois veut avoir toutes les informations sur l’arrangement financier qui sera confirmé. Mieux encore : qu’on mette un terme définitif à ce projet mortifère pour l’environnement et qu’on fasse place nette au profit d’opportunités plus porteuses pour le virage écologique. Le Québec en foisonne », conclut la porte parole en matière d’Environnement.