Le pied à Papineau

2022/06/03 | Par Robin Philpot

« Qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre! » C'est par cette citation de Sun Tzu que Maxime Laporte résume l'échec prévisible de la loi 96 en ce qui concerne la défense et la promotion de la langue française au Québec.

L'absence d'objectifs explique l'absence de vraies mesures capables de ramener l'esprit et la lettre de la Charte de la langue française tel qu'adoptée par le gouvernement du Parti Québécois en 1977.

Il décrit en détails tous les manquements à cette loi qui la rende si peu efficace. Aussi, il explique pourquoi elle ressemble à la loi 22 de Robert Bourassa de 1974, en rappelant que quelques années plus tard, cette loi du Parti libéral a été balayée lors de l'adoption de la loi 101.

Il répond également à certains citoyens de langue anglaise qui disent haut et fort, « Encore la langue? On a réglé ça en 1995. »

Car selon Maxime Laporte, citant René Lévesque et Camille Laurin, ça prend une langue normale pour un PAYS normal. Mais François Legault a tourné le dos au pays du Québec.

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Shireen Abu Akleh, une martyre de la lutte palestinienne - Entrevue avec Rachad Antonius


 

Shireen Abu Akleh, journaliste assassinée le 11 mai par un soldat de l'armée d'occupation israélienne, est une martyre de la lutte de libération de la Palestine.

Rachad Antonius, professeur retraité de sociologie à l'Université du Québec à Montréal, revient sur la signification de cet assassinat crapuleux. Mais aussi sur l'intervention de l'armée israélienne lors de ses funérailles le 12 mai.

Il rappelle aussi qu’environ 45 journalistes sont morts aux mains des forces d'occupation israéliennes depuis 2000.

Il note que c'est dans l'unité absolue que les Palestiniens et Palestiniennes toutes religions confondues ont honoré Shireen Abu Akleh, qui, elle-même était chrétienne, démontrant ainsi une solidarité que les puissances impériales aimeraient briser au moyen de divisions religieuses. En cela, ce mouvement ressemble au mouvement de libération palestinien des débuts, où on identifiait les gens non pas par leur religion mais par leur orientation politique.

Rachad Antonius revient aussi sur l'histoire « journée du drapeau israélien » (Le dimanche 29 mai) où un grand nombre d'Israéliens défilent dans Jérusalem-Est occupé pour célébrer la Conquête de cette partie de Jérusalem lors de la guerre de 1967.

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