Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités, Xavier Barsalou-Duval, dénonce la décision du ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités, Dominic LeBlanc, de ne pas rendre disponibles au gouvernement du Québec, tel que convenu, les montants résiduels du Fonds pour l'infrastructure de transport en commun et du Fonds pour l'eau potable et le traitement des eaux usées. Ottawa s’y était pourtant engagé dans l’Entente bilatérale Canada-Québec qui chapeaute le programme d’infrastructure Investir dans le Canada.
« C’est inadmissible ! Le gouvernement libéral renie sa propre signature alors qu’il s’était engagé dans le cadre de négociations, à mettre ces montants à la disposition du Québec. C’est 342 millions $ qu’Ottawa vient littéralement de voler au Québec pour ses projets d’infrastructures », dénonce Xavier Barsalou-Duval.
Le ministre LeBlanc a divulgué cette information alors qu’il était questionné par M. Barsalou Duval au sujet des ententes bilatérales Canada-Québec lors d’une récente séance du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités. Le député bloquiste demandait alors des précisions sur le devancement de la date butoir pour le dépôt de projets d’infrastructures dans le cadre du Programme Investir dans le Canada, qui est passée du 31 mars 2025 au 31 mars 2023.
« Cette décision unilatérale n’est rien d’autre qu’une violation de l’entente bilatérale Canada Québec. Cela laisse moins d’un an au gouvernement du Québec pour déposer l’ensemble des projets d’infrastructure qu’il souhaite financer à l’aide de ce programme. Ce sont donc quatre milliards de financement sur une enveloppe originale de sept milliards qui sont ainsi mis en péril », déplore le porte-parole du Bloc en matière de Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités.
« Ce gouvernement semble n’avoir aucun respect pour ses interlocuteurs. Il oblige Québec à déposer des projets en catastrophe alors qu’il devait avoir encore trois ans pour le faire. Cette politique du fusil sur la tempe d’Ottawa est absolument odieuse », conclut Xavier Barsalou Duval.
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