L’auteur est président du Rassemblement pour un Pays Souverain
Force est de constater qu’une première erreur grave a été commise par les organisateurs en n’invitant pas le chef actuel du Parti Québécois, monsieur Paul St-Pierre Plamondon, à prendre la parole lors du lancement des activités entourant les 100 années d’anniversaire de René Lévesque. Ils ont fait volte-face.
Les organisateurs, devant le tollé général et l’indignation provenant de la famille Lévesque, voulant « réparer » leur gaffe, en ont commis une autre. En effet, TVA nous informe que les organisateurs ont invité tous les chefs de parti à prendre la parole.
Vouloir diminuer l’importance du Parti Québécois, on ne s’y serait pas mieux pris. En quoi le parti fédéraliste Libéral ou le parti multiculturaliste Québec-Solidaire pourraient rendre un hommage juste au fondateur du Parti Québécois et à son héritage ? Peut-être peut-on s’attendre à ce qu’ils invitent les Québécois à voter massivement pour le Parti Québécois ? En méprisant ainsi le parti fondé par René Lévesque, les organisateurs méprisent l’œuvre de René Lévesque.
Comme si cela n’était pas assez, nous sommes d’avis que la place faite aux convictions indépendantistes de René Lévesque ne sont pas mises à l’avant-plan. René Lévesque a consacré sa vie à expliquer aux Québécois l’importance de la maîtrise de notre destin national et les organisateurs ne traduisent pas ces convictions adéquatement.
« L’Année Lévesque » dénature l’œuvre de ce dernier et ne sera donc qu’une immense récupération politique en faveur de l’unité canadienne.
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