Ferrisson (http://ferrisson.com/) vous propose cette semaine, dans la série « Récits de solidarité » Justice après trois ans.
On dit que la violence conjugale est une sous-catégorie de « misère noire » dont l’intensité, la durée et l’évolution sont difficiles à démontrer. Comment y arriver quand les victimes sont forcément peu collaboratives ? Qui, d’emblée, va avouer avoir connu la violence, la dégradation, le renforcement négatif, cela pendant des années, en toute soumission, avec les enfants parfois en danger ? Pour y arriver, pour casser cette situation de pouvoir, il faudra à la victime beaucoup de courage, surtout face à la société et ses banquettes à ne plus finir de « Jos-connaissant » et à la famille où les défenseurs de l’agresseur et autres « avocats de baraque » pourront se manifester.
Dans le présent vidéo, Gisèle Dupuis, ancienne présidente de la section locale 578 du SEPB (FTQ) se remémore, cela dans la sobriété narrative qui s’imposait, le sort d’une de ses syndiquées qui fut congédiée faute d’avoir invoqué son invivable quotidien devant son employeur. Mais heureusement pour elle, le concept de solidarité étant sous-jacent au monde syndical, elle fut réintégrée … trois ans plus tard.
Chapeau, Mme Dupuis !
À regarder sur le site Web de Ferrisson à: http://ferrisson.com/justice-apres-trois-ans/
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