Joe Biden, chef d'un supposé « camp du bien » dans une guerre contre le ou les « camps du mal », est venu au Canada consolider l'appui de son plus fidèle serviteur, le Canada.
Mais, selon Michel Seymour, professeur de philosophie à la retraite de l'Université de Montréal, la tendance répandue de réduire les conflits géopolitiques aux camps du bien et du mal cache des politiques belliqueuses, provocatrices, meurtrières menées par la figure du proue du soi-disant camp du bien, les États-Unis.
Dans cette entrevue, il rappelle le fameux « axe du mal » (Iran, Irak et Corée du Nord), le célèbre « triangle de la tyrannie » (Cuba, Nicaragua et Venezuela) et aujourd'hui le nouvel axe du mal (Chine, Russie). Les qualifier ainsi vient justifier notamment un déploiement de matériel militaire, de troupes et de navires de guerre et l'établissement de 800 bases militaires américaines partout sur la planète et l'application de sanctions à une quarantaine de pays.
Michel Seymour démontre que la politique guerrière actuelle des États-Unis provient d'une crise politico-économique des États-Unis qui l'empêche de rivaliser avec les pays qui seraient dans les « camps du mal ». Et cela entraine la mort et la destruction un peu partout.
Il parle également de la destruction du gazoduc Nordstream 2 (Russie-Allemagne) et des révélations de Seymour Hersh, que les grands médias occidentaux passent sous silence ou essaient de diffuser, avec l'aide des services de renseignement, un contre récit farfelu (i.e., New York Times).
Le silence médiatique au sujet de la destruction de Nordstream 2 est symbolique de la vassalisation de l'Allemagne, de la France et de toute l'Europe.
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