Comme ça, l'insipide Charles III va venir lire le discours du Trône vers la fin du mois. Le premier monarque britannique à le faire en 48 ans. Chile con Carney a -t-il été élu aussi pour ça?!

Pour se justifier, le nouveau premier ministre a dit: « C'est une décision qui souligne la souveraineté du Canada, de notre pays. » Euh qu'ossé?! What?!

Il est vrai que dans souveraineté, il y a le mot souverain. C'est justement pour cette raison que j'ai toujours rejeté ce terme de souveraineté quand il s'agit du Québec.

René Lévesque parlait de souveraineté, voire de souveraineté-association, pour ne pas faire peur aux Québécois et Québécoises et à tous ceux et celles qui habitent avec la peur ou que la peur habite.

Voyez-vous, le mot indépendance à l'époque était apparemment synonyme de chaos. On pensait alors à tous ces pays africains qui se libéraient du joug colonial.

Moi, je m'inscris dans la lignée des quatre Pierre (Bourgault, Vallières, Falardeau, Vadeboncoeur), je suis indépendantiste.

En 1977, la visite d'Elizabeth II était une provocation signée Pierre Elliott Trudeau après l'élection du PQ quelques mois plus tôt. Et aujourd'hui?

J'ai toujours prétendu que les Canadians étaient contre l'indépendance du Québec tout simplement parce qu'eux-mêmes ne sont pas indépendants. Nous en avons encore la preuve aujourd'hui.

Pendant ce temps au Québec, on fait bien attention de ne pas effrayer les gens, d'éviter d'appeler un chat, un chat. C'est pourquoi par exemple nous avons eu une révolution tranquille. Ce n'était au fond qu'une réforme.

Je terminerai en reprenant cette célèbre phrase de Falardeau: « On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part ».