Une rencontre militante CGT-FTQ

 

Cet été, l'aut'journal a organisé une rencontre entre militants de la Fédération des travailleurs de la Métallurgie (FTM-CGT) et de la section locale 7625 du Syndicat des Métallos (FTQ). Cette rencontre de solidarité internationale a permis de mieux comprendre les spécificités du syndicalisme français et québécois.

Nous avons appris, notamment, que le droit de grève est permanent en France, consacré par la constitution française depuis 1946. Considéré comme un droit fondamental, d'ordre public, la grève est La liberté des libertés pouvant être déclenchée pendant l'application d'une convention collective en cours d'exécution. Sans aucune restriction, cet exercice du droit de grève peut même aller jusqu'à l'occupation des lieux de travail, les grévistes n'étant pas obligés de quitter l'entreprise. De plus, le lock-out ne constitue pas un droit et est illicite en France. De quoi donner des cauchemars à notre patronat du Québec. À la question posée sur le partenariat patronal-syndical, pour la CGT, il n'y a qu'un seul partenaire0 la classe ouvrière; ce qui nous a intéressé.

Notre camarade français a, quant à lui, porté attention aux mesures anti-briseurs de grève du code québécois du travail, donnant ainsi un certain rapport de force aux syndicats en lutte, et aux lois en santé-sécurité au travail. En tant que travailleurs et syndicalistes, nous vivons tous les mêmes problèmes face à nos patrons. On a des droits et il faut se battre pour les faire respecter. L'important, c'est de rester prêt de la base, faire des syndiqués les acteurs et décideurs de leur action syndicale, contrer les nouvelles stratégies d'intégration patronale des syndicats de salariés dans leur propre exploitation, conclut tous ensemble nos syndicalistes.