Éric Grenier se base sur l’analyse suivante :
« Admettons que la promesse libérale est valide pour la durée d’un mandat. Un mandat c’est 5 ans. Que s’est-il passé pendant les 5 premières années de gouvernement Charest, c’est-à-dire de 2003 à 2008? Le Québec a ajouté 237 000 emplois entre juin 2003, au moment où les libéraux prenaient les commandes de la province, et juin 2008. Jean Charest y était presque à son 250 000 déjà, avec une moyenne annuelle de croissance de l’emploi de 1,25%. »
Il ajoute : « Pendant la même période, l’Ontario a créé 460 000 emplois. DEUX (comme dans 2), fois plus, avec une croissance annuelle de 1,43%. Qui plus est, la performance de l’emploi en Ontario a été largement atténuée par la crise de l’industrie automobile, contre laquelle le gouvernement n’y pouvait rien, et qui avait commencé à se faire sentir dès 2006.
Pour tout le Canada, la moyenne annuelle pour la même période avait été de 1,71%. Et ça inclut la contre-performance du Québec.
Enlevez les chiffres du Québec de cette moyenne, pour comparer la province avec le reste du pays, et le score est lamentable. »
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