Le Québec n’a jamais été libre de se gouverner pleinement. Dès la Nouvelle-France, le peuple de la vallée du Saint-Laurent a été exclu des grandes décisions politiques qui le concernaient.

Paradoxalement, depuis la Conquête et encore plus depuis le rapport Durham, c’est toutefois à la survie de sa culture qu’il s’attarde le plus souvent, au détriment du politique, ce qui l’empêche d’entrer pleinement dans la « chair » de l’histoire.

Aucun peuple ne peut pourtant développer entièrement sa culture sans contrôler le pouvoir politique, sans un État indépendant et libre.