Le Canada, le Québec et la pandémie
Édito
Coups de gueule
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L’AUT’JOURNAL MENSUEL
Publications
L'indépendande pour mettre fin
à l'anormalité du Québec
Menace contemporaines
à l'égalité des sexes au Québec
Le Québec et la guerre en Ukraine,
La tradition pacifiste québécoise mise à mal
Claude Morin,
un espion au sein du Parti Québécois
La laïcité de l'État
socle du droit des femmes à l'égalité
L'immigration au Québec
Comment faire mieux
L'indépendance et la justice climatique
La petite histoire de la Loi sur la laïcité de l'État et de sa contestation juridique
Référendum 1995 :
Documents inédits
Le fiasco de la politique
inguistique canadienne
Le pari québécois
d'une culture avant le pays
Plaidoyer pour un
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Le Canada, le Québec
et la pandémie
Le territoire d'un
Québec indépendant
La fin de la monarchie au Québec
Une charte pour la nation
La laïcité demeure l’enjeu majeur
Les droits des peuples autochtones et l’indépendance du Québec
L'indépendance, la constitution et la constituante
La Cour suprême, le droit international et l'indépendance du Québec
La pandémie va provoquer une crise qui sera l’occasion d’une transformation majeure des rapports entre le Québec et le Canada. Le portrait idéalisé du fédéralisme canadien volera en éclats et révélera sa véritable nature : un empire intérieur fait de conquêtes successives sur des peuples (Autochtones, Métis, Québécois) et les pouvoirs provinciaux.
Une deuxième vague de la pandémie pourrait amener Ottawa à recourir aux pouvoirs exceptionnels de la Loi sur les mesures d’urgence et instaurer une dictature sanitaire fédérale. Son libellé autorise, en effet, le gouvernement à prendre des « mesures extraordinaires injustifiables en temps normal ».
Le gouvernement Trudeau pourrait profiter des événements à venir pour réaliser le rêve de John A. Macdonald, soit de transformer le Canada en pays unitaire et marquer ainsi l’évolution terminale du fédéralisme canadien.
L’auteur est constitutionnaliste et a exercé le droit pendant plus de trente ans. Il a été, entre autres, conseiller juridique principal de l’équipe de fonctionnaires chargée de négocier au nom du Québec dans l’éventualité d’un OUI lors du référendum de 1995. Il fut aussi le principal rédacteur du mémoire et de la plaidoirie de l’amicus curiæ en faveur de l’indépendance du Québec devant la Cour suprême en 1998. Il a également œuvré longuement en milieu autochtone.