Le droit au revenu de citoyenneté
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La question du revenu de citoyenneté, connu aussi sous le nom d’allocation universelle ou revenu minimum garanti, revient dans l’actualité. Des expériences sont en cours en Finlande et aux Pays-Bas. Un référendum a eu lieu en Suisse. Au Canada, en Ontario et au Québec, les gouvernements ont mandaté des groupes de travail pour son étude.
Ce nouvel intérêt pour le revenu de citoyenneté n’est pas étranger aux transformations survenues sur le marché de l’emploi avec l’augmentation spectaculaire du travail à temps partiel, des emplois temporaires, du nombre de travailleurs autonomes, etc.
L’apparition de ce « précariat » (une contraction de « précaire » et « prolétariat ») et la concentration de la richesse aux mains d’une poignée d’individus (le 1% de Occupy Wall Street) a relancé le débat sur la nécessité d’une répartition de la richesse par l’octroi d’un revenu de citoyenneté.
Deux écoles de pensée s’affrontent. Une première école conçoit l’octroi d’un revenu minimum garanti, qui maintiendrait une incitation au travail, comme une façon de réduire les coûts administratifs des programmes sociaux.
Une deuxième école soutient que le revenu de citoyenneté n’est pas versé à une personne pour lui permettre d’exister, mais parce qu’elle existe !, et y voit une avancée dans la réalisation de droits sociaux.
Dans ce bref essai, l’auteur analyse les considérations éthiques et sociales, financières et fiscales, politiques et constitutionnelles des deux approches, afin de permettre au lecteur de se forger sa propre opinion.