Le français, langue commune, projet inachevé
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La tradition pacifiste québécoise mise à mal
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La Cour suprême, le droit international et l'indépendance du Québec
L’anglicisation du Québec se poursuit. Devenue évidente sur le terrain, cette tendance ronge maintenant le coeur même de notre politique linguistique. Charles Castonguay le démontre de façon percutante dans ces chroniques qu’il a signées dans le mensuel l’aut’journal.
Après des mois de discussion sur une charte des valeurs québécoises sans dire un mot du français, langue commune, voilà que le projet de loi qui en découle nous propose d’inscrire un principe à rabais, la primauté du français, comme « valeur fondamentale de la nation québécoise ». C’est ce genre de trahison en coulisse que Charles Castonguay dénonce ici sans complaisance.
Il nous rappelle comment, au sortir de la Révolution tranquille, le Québec a choisi de faire du français notre langue commune, devant servir aux Québécois de toutes origines pour communiquer entre eux sur la place publique. Idéal constamment miné depuis par le concept de prédominance ou primauté du français, que cherche à imposer le Canada et qui ramène tout droit à un Québec bilingue.
Qu’il s’agisse de notre politique linguistique qui vacille, de l’effet anglicisant du libre choix de la langue d’enseignement au cégep ou de la juste appréciation des données de recensement, ces chroniques traitent d’idées et de chiffres avec un élan et un souci de clarté typiques de cet analyste chevronné de la dynamique des langues.