Militante pacifiste pressentie pour le Nobel de la paix, Mère Agnès-Mariam de la Croix travaille d'arrache-pied à soulager le sort des civils syriens qui sont à la merci de bandes armées terroristes, aujourd'hui dans la Ghouta, banlieue de Damas, hier à Alep. Chaque fois que le gouvernement syrien libère des secteurs du territoire, dit-elle, on apprend que 25 % des femmes, y compris des jeunes filles, ont été victime d’agressions sexuelles. Elle en a recueilli de très nombreux témoignages. Mais le silence à ce sujet est total, surtout dans nos grands médias. On préfère protéger ces terroristes d'Al Qaeda, financés et armés par l'Arabie Saoudite, qui ont pris le contrôle de la Ghouta, il y a plus de 5 ans.
On se pose la question: comment on réagirait si des groupes, armés jusqu’aux dents par des forces étrangères, s’emparaient de banlieues entières de Montréal ou de Paris. Poser la question, c'est y répondre: on s’attendrait à ce que l’État les déloge. Mais pourquoi le deux poids deux mesures quand le gouvernement syrien fait justement cela?
Pour écouter l’entrevue, cliquez ici.
Du même auteur
Pages
Dans la même catégorie
2023/09/13 | Chili : l’autre 11 septembre |
2023/09/08 | Cours d’éducation à la sexualité : Un exemple de dérapage |
2023/09/08 | Investissement de 1,5 million sur trois ans pour valoriser le français à Montréal |
2023/09/06 | Entrevue avec M. Normand Baillargeon |
2023/09/06 | Hommage à Yolande Geadah |