Militante pacifiste pressentie pour le Nobel de la paix, Mère Agnès-Mariam de la Croix travaille d'arrache-pied à soulager le sort des civils syriens qui sont à la merci de bandes armées terroristes, aujourd'hui dans la Ghouta, banlieue de Damas, hier à Alep. Chaque fois que le gouvernement syrien libère des secteurs du territoire, dit-elle, on apprend que 25 % des femmes, y compris des jeunes filles, ont été victime d’agressions sexuelles. Elle en a recueilli de très nombreux témoignages. Mais le silence à ce sujet est total, surtout dans nos grands médias. On préfère protéger ces terroristes d'Al Qaeda, financés et armés par l'Arabie Saoudite, qui ont pris le contrôle de la Ghouta, il y a plus de 5 ans.
On se pose la question: comment on réagirait si des groupes, armés jusqu’aux dents par des forces étrangères, s’emparaient de banlieues entières de Montréal ou de Paris. Poser la question, c'est y répondre: on s’attendrait à ce que l’État les déloge. Mais pourquoi le deux poids deux mesures quand le gouvernement syrien fait justement cela?
Pour écouter l’entrevue, cliquez ici.
Du même auteur
2010/04/21 | Pendant que nous interdisons le Niqab |
2010/03/17 | Les contorsionnistes de la laïcité |
2009/12/19 | De la culpabilisation à l’intolérance |
2009/10/01 | Tarifs d’électricité : privatisation en vue |
2009/05/04 | Feu le Conseil de presse du Québec ? |
Pages
Dans la même catégorie
2023/06/16 | Une entrevue avec M. Pierre Bouchard |
2023/06/16 | L'indépendance, un autre point de vue |
2023/06/14 | Lauréats du Prix Guy-Rocher 2023 |
2023/06/14 | Le vrai danger pour le droit à l’avortement |
2023/06/09 | Une entrevue avec Mme Mercédez Roberge |